Pourquoi le Matinternet se retire du Concours des Webs d'Or...
D'abord, d'entrée de jeu, sachez qu'au moment de nous retirer, Le Matinternet avait une avance de plus de 53% de votes sur son plus proche ╟ rival ╚. Une avance qui selon toute vraisemblance s'accentuait de jour en jour... Et un score inégalé, toutes catégories confondues...
Aussi, nous tenons à remercier tous ceux et celles qui ont pris la peine de voter pour nous. Votre enthousiasme envers notre site est touchant, et cela nous stimule grandement à nous améliorer. Demeurez branchés! Plusieurs nouveautés s'en viennent à grands pas... Nous vous en ferons part bientôt...
C'est donc, après mûre réflexion, que nous avons pris notre décision. Nous en sommes venus à la conclusion que ce concours, et plus particulièrement la façon dont il est géré, ne peut nous apporter plus de crédibilité que nous en avons en ce moment, au contraire.
Suite à de récents articles publiés dans les grands quotidiens québécois (presse écrite) et après plusieurs discutions avec des administrateurs de sites Web, il nous apparaît qu'une ╟ victoire ╚ à ce concours, serait perçue négativement par la communauté des publicitaires, entre autre. Le fait qu'il n'y ait aucune mesure de vérification éprouvée et reconnue, que la seule méthode de validation des votes soit manuelle et qu'il n'y ait aucune supervision externe (firme de vérificateurs, etc.) laissera toujours planer un doute sur le résultat de ce scrutin.
Ainsi, Le Matinternet ne veut se mettre dans une "position vulnérable" quant à la venue prochaine de concurrents commerciaux dans le marché. Nous nous devons de garder une image professionnelle et ne pouvons donc s'associer, ni de près, ni de loin, à quelque événement qui relèverait de l'amateurisme.
L'idée d'organiser un concours est en soit intéressante, mais l'on se doit impérativement de l'envelopper, non seulement de beaux graphiques, mais surtout d'un cadre rigoureux quant à la méthode de suffrage. Sans quoi, comme il se produit présentement, le concours sera perçu comme une farce qui peut être dévastatrice pour l'entreprise qui comme nous, évolue dans un marché publicitaire compétitif.
André Cyr, éditeur du Matinternet.